C’était une après-midi
nostalgie.
Même jeune pour cette période, une montagne de souvenirs se rappelait à mon
souvenir. Les années collèges, les exposés en cours de Français, de musique et
d’Anglais. Maxime Le Forestier, Simon and Garfunkel, les sorties du collège à
essayer de découvrir l’amour, à faire croire et à s’imaginer que nous étions
déjà des adultes.
Les années collèges, une vague de mélancolie s’était introduite en moi et
progressait insidieusement tandis que les morceaux s’enchaînaient.
Hair, Let the
sunshine, California dreaming, The Animals, Simon and Garfunkel. J’avais toujours une
image à associer à chaque nouveau morceau.
On se réunissait pour refaire le monde, pour supposer que les choses
étaient tellement simples, pour parler de la grande sœur qui était partie à
Katmandou ou du frère aîné qui, lui, avait assisté au concert. Le
concert ! Celui qui était au bout de toutes les lèvres d’alors :
Woodstock.
Les paroles de la maison bleue de Maxime le Forestier s'illuminèrent dans
ma tête.
Un autre arrivera pour nous dire des nouvelles d’un qui reviendra dans un
an ou deux.
Les années collège. Et puis nous sommes partis chacun de notre côté, en
fonction de nos souhaits et de nos capacités… Ou tout du moins de ceux qu’on
nous prêtait. On s’est revu, d’abord tous ensemble, puis le groupe s’est
réduit, les rencontres se sont espacées. Petit à petit.
Il a fallu devenir un adulte, bien réel cette fois. Oublier que
l’existence n’était pas aussi simple, aussi simple que celle d’un d’adolescent.
Quelle tristesse…
All we are saying...
Is give peace a chance.