mercredi 2 mars 2016

Les années collèges

C’était une après-midi nostalgie. 


J’étais tombé par hasard sur une vidéo de Scott McEnzie interprétant « San Francisco », des instantanés empruntés aux années hippies défilaient au rythme de la musique. 
Même jeune pour cette période, une montagne de souvenirs se rappelait à mon souvenir. Les années collèges, les exposés en cours de Français, de musique et d’Anglais. Maxime Le Forestier, Simon and Garfunkel, les sorties du collège à essayer de découvrir l’amour, à faire croire et à s’imaginer que nous étions déjà des adultes.


Les années collèges, une vague de mélancolie s’était introduite en moi et progressait insidieusement tandis que les morceaux s’enchaînaient.
Hair, Let the sunshine, California dreaming, The Animals, Simon and Garfunkel. J’avais toujours une image à associer à chaque nouveau morceau.
On se réunissait pour refaire le monde, pour supposer que les choses étaient tellement simples, pour parler de la grande sœur qui était partie à Katmandou ou du frère aîné qui, lui, avait assisté au concert. Le concert ! Celui qui était au bout de toutes les lèvres d’alors : Woodstock.

Les paroles de la maison bleue de Maxime le Forestier s'illuminèrent dans ma tête.
Un autre arrivera pour nous dire des nouvelles d’un qui reviendra dans un an ou deux.

Les années collège. Et puis nous sommes partis chacun de notre côté, en fonction de nos souhaits et de nos capacités… Ou tout du moins de ceux qu’on nous prêtait. On s’est revu, d’abord tous ensemble, puis le groupe s’est réduit, les rencontres se sont espacées. Petit à petit.


Il  a fallu devenir un adulte, bien réel cette fois. Oublier que l’existence n’était pas aussi simple, aussi simple que celle d’un d’adolescent. Quelle tristesse…


All we are saying... Is give peace a chance.


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